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  • Photo du rédacteurSonoterra Cristobal-Pecqueur

La Sonothérapie dans la presse

Un article récent sur la sonothérapie dans le Magazine Rebelle Santé n°248 du 25 aout 20022 . https://www.rebelle-sante.com/la-sonotherapie/




La sonothérapie Le toucher par les sons written by Murielle Toussaint | 25 août 2022 La sonothérapie ou sonologie est une thérapie holistique qui utilise les vibrations sonores pour ramener le corps et l’esprit vers l’harmonie indispensable à la santé physique et émotionnelle. À l’aide de différents instruments et du pouvoir de la voix, cette pratique douce améliore la circulation de l’énergie dans l’organisme, contribue à éliminer les blocages, favorise la relaxation, accompagne la grossesse… Entretien avec Jessica Da Costa, jeune sonothérapeute passionnée. Rebelle-Santé : Comment êtes-vous devenue sonothérapeute ? Jessica Da Costa : Suite aux messages de la vie qui ont jalonné mon parcours. Depuis toute petite, ma tête a toujours été pleine de musique : parfois des musiques entendues qui s’imprimaient dans mon esprit, parfois des musiques ou des chants dont j’ignorais l’origine. Je reproduisais des musiques sur un petit synthétiseur et je restais bloquée sur une note, un son parce que ce son en particulier me nourrissait. J’ai toujours été une hypersensible, empathique, sensible aux énergies, harmonies et dysharmonies. Après un parcours assez académique, mes perceptions subtiles se sont réveillées et m’ont forcée à chercher à comprendre ce qui m’arrivait et à trouver comment vivre avec. Guidée par mon intuition, je me suis initiée aux soins énergétiques. En découvrant, en 2014, la formation à la sonothérapie d’Emmanuel Comte, j’ai ressenti un élan viscéral. Cet élan et une suite de synchronicités m’ont conduite à la formation de professeure de Yoga du Son auprès de Patrick Torre. Aujourd’hui, j’adapte ces pratiques au domaine périnatal car elles permettent d’accompagner en douceur la grossesse, la naissance et le post-partum. Je forme également des sonothérapeutes au sein de l’Institut des Arts de la Voix, auprès de Patrick Torre. Qu’est-ce que la sonothérapie ? La sonothérapie est l’art d’utiliser le son pour réharmoniser l’être. C’est une approche globale car le son a un impact sur le corps physique, mais aussi sur le psychisme, les corps énergétiques. C’est la fréquence vibratoire, mesurable en Hertz, qui va véhiculer et amplifier une intention d’harmonisation. La sonothérapie peut également utiliser la vibration des couleurs, des essences (huiles essentielles), des minéraux… Elle se pratique souvent de deux manières : le bain sonore (collectif ou individuel), immersion sonore avec des instruments aux propriétés relaxantes et harmonisantes (bols chantants tibétains, bols de cristal, gongs, didgeridoo, tambour, etc.) ou la séance de soin individuel, au cours de laquelle on bénéficiera des effets des bols chantants sur et autour du corps, des diapasons posés sur des points précis, selon la réflexologie, la Médecine Traditionnelle Chinoise ou encore l’Ayurveda. Le sonothérapeute utilise également beaucoup sa voix car elle touche les couches les plus profondes de l’être. Quelle est l’origine de la pratique ? C’est difficile à déterminer. Les premières pratiques sont probablement nées avec d’anciennes formes de chamanisme. L’usage du son est certainement quelque chose d’inné chez l’humain. Une mère parle et chante spontanément pour son enfant, avant même sa naissance. Lorsqu’un enfant se fait mal, il émet un son, auquel l’adulte répond avec une certaine intonation pour le rassurer, le consoler. Les enseignements que j’ai reçus ont été inspirés par les travaux de Pythagore, qui affirmait “un son, c’est un nombre qui chante”. Il a étudié les proportions mathématiques qui sous-tendent l’harmonie dans la nature : la “géométrie sacrée”. Les sons donnent en effet des figures géométriques à la matière lorsqu’ils sont émis dans l’eau ou via des plaques reliées à des haut-parleurs dans les expériences de cymatique. J’ai aussi été formée à certaines traditions des moines tibétains, qui utilisent les sons pour favoriser la méditation et soigner le corps et l’esprit. On pourrait encore citer la sagesse des traditions amérindiennes et l’utilisation du tambour, de la flûte et de la voix, souvent intuitive, inspirée et spontanée. Comment la méthode fonctionne-t-elle ? Tout est vibration. Tout vibre à une certaine fréquence. Et selon la loi de la résonance, lorsqu’on fait résonner une fréquence vibratoire, elle influence la matière et l’énergie autour d’elle. Un exemple très concret : deux métronomes mécaniques placés côte à côte vont naturellement osciller au même rythme au bout de quelques secondes. Ainsi, en envoyant une information d’harmonie au moyen de fréquences elles-mêmes harmonieuses entre elles, on ré-accorde le corps et les énergies. La vibration apporte aussi du mouvement, qui favorise la circulation énergétique et les changements. Le son va également dé-cristalliser des blocages énergétiques. En soin individuel, la pose de bols, de diapasons, de sansulas sur le corps, ainsi que l’émission de sons par la voix, fait ressentir des vibrations douces et apaisantes, transmises à tout le corps par la peau, les os, l’eau de nos cellules. C’est une sorte de massage très profond, cellulaire. Le receveur va presque toujours ressentir son corps vibrer et une détente profonde, des heures après la séance. Quels en sont les bienfaits ? Cela va de la simple relaxation à la résolution de blocages inconscients avec un fort impact sur la vie de la personne. Le champ d’application est vaste. La sonothérapie peut être un complément dans le traitement de douleurs physiques occasionnelles ou chroniques et une aide dans le suivi des dépressions, de la détresse psychologique. Elle apaise les personnes en fin de vie et accompagne aussi la grossesse, l’accouchement, les nourrissons : certains sons favorisent par exemple l’ouverture du col utérin, la gestion de l’intensité des contractions, l’engagement du bébé dans le bassin… Enfin, la sonothérapie permet d’accéder à des perceptions plus subtiles, de travailler son ancrage et d’atteindre un état méditatif. À qui cette thérapie s’adresse-t-elle ? Y a-t-il des contreindications ? La sonothérapie convient à tout le monde, mais pas forcément de la même manière. On ne peut pas vraiment parler de contre-indications, mais il faut savoir s’adapter. J’évite d’utiliser les bols chantants et les diapasons sur le corps d’une femme enceinte en général. Cela peut se faire en douceur, avec parcimonie, au deuxième trimestre, et pas sur le ventre. Mais, en général, le plus puissant chez une femme enceinte, c’est la voix, et surtout de lui faire travailler sa propre voix, lien privilégié avec son bébé. Les carillons, kalimbas, sansulas sont très appréciés aussi, surtout par le bébé, qui reconnaît ces sons après la naissance. Il faut aussi être prudent en cas de fracture récente, ou encore d’hyperacousie (hypersensibilité auditive), d’appareillage auditif, d’acouphènes… On ne posera pas non plus de diapason près d’une prothèse, ni d’un pacemaker. On le passera dans l’aura (sans toucher la personne), et encore… avec douceur, écoute et prudence. En formation, une de mes élèves a senti vibrer une tige métallique qu’elle venait de se faire poser, alors que le diapason était passé à cinq centimètres de son corps. Rien de grave, la sensation s’est arrêtée d’elle-même, mais ce type d’expériences montre que les sons ont un effet réel. Il faut savoir les utiliser correctement et bien se renseigner sur les antécédents de santé de celui ou celle qui reçoit le soin. Comment se déroule une séance ? Une séance débute par un échange avec le praticien et une écoute active. C’est l’occasion d’exposer les problématiques et de commencer à dénouer certains blocages par la parole. Généralement, la personne reste habillée et est allongée confortablement. Le praticien utilise différents instruments et protocoles : bols chantants, voix, harpe, guitare, diapasons, tambour, sansula, gong, carillon… À la fin du soin, il s’assure que la personne est dans un état de veille suffisant pour repartir en toute sécurité. Si elle désire partager son ressenti, un nouvel échange peut avoir lieu. Quelle est la durée d’une séance, le prix moyen, la fréquence ? Un soin individuel dure de 1 h 30 à 2 h et coûte entre 60 € et 80 €. Une séance collective peut durer entre 1 h et 3 h (pour un concert méditatif ). Le prix varie en fonction du praticien, du nombre de personnes, de la durée…, de 10 € à 45 € en moyenne. La fréquence dépend de la méthode, du receveur, de la problématique… Une séance peut tout changer, surtout lorsqu’on mène un travail sur la voix et que la personne se met à pratiquer la méditation, les mantras… Mais parfois, 3 à 5 séances sont nécessaires. Souvent, on revient une à deux fois par an pour une nouvelle séance, voire un peu plus, parce que la sonothérapie fournit un suivi idéal pour entretenir l’harmonie en soi. Qui peut se former à cette pratique et comment ? Il y a plusieurs méthodes et centres de formation. Je propose un premier niveau de sonothérapie à l’Institut des Arts de la Voix. Ce premier niveau donne ensuite accès à un approfondissement avec Patrick Torre. Ce second niveau est davantage centré sur la voix et ce qu’elle révèle de nous, comment elle nous guérit. On peut aussi se spécialiser dans la maîtrise d’un instrument ou d’un public en particulier. Je suis moi-même spécialisée dans le domaine périnatal et je pense proposer une formation qui s’adressera aux sages-femmes, doulas, etc. Nul besoin d’être un grand musicien. La sonothérapie repose sur le sens de l’harmonie et la vibration, le son, pas la musique en termes de performance technique. Nombre d’instruments utilisés sont des instruments intuitifs, accordés de façon à ce qu’un non-musicien puisse facilement jouer juste. Je conseille aussi ces instruments aux musiciens car ils les libèrent du besoin de performance qui les empêche de lâcher prise et d’être réceptifs. Toute personne désireuse de répandre l’harmonie et le bienêtre peut se former à la sonothérapie, pour en faire son métier ou pas, ou pour l’associer à une autre pratique de soin : hypnose, reiki, magnétisme, réflexologie, sophrologie… Il y a une grande diversité d’écoles mais je ne connais pas de fédération indépendante. J’ai été formée par Emmanuel Comte, à l’institut MedSon, puis par Patrick Torre, Maître en yoga du son à l’Institut des Arts de la Voix pour la voix et les mantras. Ces deux instituts ont ma préférence pour leur éthique et leur sérieux. Ces deux enseignants ont une solide expérience et sont de vrais passionnés. Il existe un portail des sonothérapeutes formés par Emmanuel Comte, ainsi qu’une Fédération Nationale du Yoga du Son, qui recense les professionnels issus de l’Institut des Arts de la Voix. Quelles sont les qualités d’un bon praticien ? D’abord l’écoute. Avant d’émettre un son, je conseille toujours d’écouter : écouter la personne au-delà des mots, jusqu’à percevoir sa vibration, mais aussi s’écouter soi-même. C’est en écoutant son monde intérieur, en observant ses propres fonctionnements et en avançant sur sa propre voie qu’on devient naturellement thérapeute. Propos recueillis par Murielle Toussaint





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